Les 10 et 24 avril prochains aura lieu l’élection présidentielle. Qu’en pensent les jeunes de Seine-Saint-Denis, au-delà des clichés qui leur sont si souvent renvoyés ? Quelles priorités souhaiteraient-ils/elles voir au cœur des débats ? Quelle est leur vision de la France et de son avenir ? Comment mobiliser les Françaises et Français pour aller voter ?
Pendant plusieurs semaines, le Département de la Seine-Saint-Denis a été à la rencontre de plus de 100 jeunes de notre territoire et leur a donné la parole. Nous avons pris le temps de l’écoute et de l’échange, pour connaître leurs préoccupations et leurs aspirations pour notre pays.
Le 23 mars prochain, nous vous proposons de venir écouter cette parole, restituée dans un film-enquête, et d’en débattre ensemble lors d’une grande soirée ouverte à toutes et tous.
A l’issue de cette soirée le Département interpellera l’ensemble des candidats et candidates à l’élection présidentielle sur les grands enjeux pour notre pays et qui comptent pour les habitantes et habitants de la Seine-Saint-Denis !
Rendez-vous le
mercredi 23 mars à 18h30 L’Usine – 379 Av. du Président Wilson 93210 Saint-Denis
Vous avez un projet pour améliorer la Seine-Saint-Denis ? Le Département le finance.
Vous avez plus de onze ans, vous habitez, travaillez ou étudiez en Seine‑Saint-Denis ? Vous pouvez proposer votre projet jusqu’au 15 mai 2022. Les projets seront ensuite soumis au vote de toutes les personnes à partir de 11 ans qui habitent, travaillent ou étudient en Seine-Saint-Denis.
Le Département financera et réalisera les projets élus. Pour cette première édition, ce sont 3 millions d’euros qui y sont consacrés.
Vous avez des questions ? Vous voulez proposer un projet ? Venez à la réunion publique Jeudi 24 mars à 19h À la salle Barbara – 5 rue des écoles à Saint-Ouen
Alors que Macron a choisi comme slogan de campagne « Avec vous », ses premières annonces de programme laissent à penser que ses priorités ne sont pas fixées en lien avec les besoins des séquano-dionysiennes et des séquano-dionysiens.
Alors que samedi 19 mars, les parents d’élèves se mobilisaient pour la énième fois depuis le mois de septembre pour dénoncer les non remplacements d’enseignant-e-s, la baisse des dotations horaires globales, le manque d’AESH… Emmanuel Macron ose marquer dans son bilan de mandat concernant le 93 une amélioration des conditions d’études des élèves. Cette situation est d’autant plus risible que les élèves de notre département, après la réforme du lycée, après 3 ans d’année scolaire lourdement impacté avec la pandémie, ont été les premières victimes des défaillances du système éducatif et du creusement des inégalités. Alors que tout appelé à réduire le nombre d’élèves par classe, à embaucher massivement des enseignants pour rattraper le retard… le gouvernement Macron a choisi de maintenir la pénurie dans laquelle se trouve un grand nombre d’établissements de notre département, en imposant des heures supplémentaires aux équipes enseignantes plutôt que de recruter pour répondre aux besoins. Nous pourrions également évoqué le dédoublement des classes dont se revendique Emmanuel Macron qui n’a pas vu le jour, où qui a vu le jour dans des conditions précaire sur nos territoires faute de place disponible dans les écoles et/ou de moyens supplémentaires aux collectivités pour construire des écoles permettant de rendre cette mesure efficiente partout.
Concernant l’augmentation pour les personnes âgées et les personnes handicapées de 100 euros, elle a certes été décidé par le gouvernement mais en aucun cas financé par ce dernier. Ainsi depuis le transfert de financement de l’allocation d’aide aux personnes âgées et aux personnes handicapées, l’État doit 700 000 millions d’euros au conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, faute de compensation suffisante.
Alors qu’il y a peu le président de république se vanter d’avoir pris en compte les besoins sociaux de la Seine-Saint-Denis en recentralisant le financement du RSA, Emmanuel Macron a annoncé que s’il était réélu, il imposerait entre quinze et vingt heures d’activité aux bénéficiaires de l’allocation. Une mesure stigmatisante empruntée à la droite et à la limite de la légalité. Avec cette mesure, nous sommes face à une sorte de bénévolat imposé via un chantage aux allocataires du RSA sur leurs faibles ressources (environ 565 euros pour une personne seule vivant en métropole) ou un mi-temps sous-payé, sans contrat ni droits sociaux. Faire travailler les bénéficiaires du RSA pour environ 7 euros de l’heure a provoqué la sidération du Secours catholique : « M. Macron, pour les personnes au RSA qu’on accompagne, travailler, avoir une activité comme vous dites, elles en rêvent ! Mais pour un salaire qui leur permet de vivre dignement. »Alors que le RSA a été mis en place comme un acte de solidarité pour les personnes dans l’incapacité de travailler pour des raisons personnels ou de conjoncture économique, Macron en fait désormais un dispositif pour exploiter toujours plus et ne pas revaloriser les salaires.
Deux ans après avoir renoncé à sa réforme des retraites pour cause de crise sanitaire, le président-candidat promet aux travailleurs un scénario encore plus sombre en cas de second mandat : attendre 65 ans pour partir à la retraite à taux plein. Exit la proposition de fin 2019 d’introduire un « âge pivot » qui n’avait pas valeur de couperet à 64 ans, le chef de l’État veut bien repousser au-delà de 62 ans l’âge légal de départ, comme Valérie Pécresse (65 ans) et Éric Zemmour (64 ans).
Ne donnons pas cinq ans de plus à Macron pour finaliser la destruction de notre modèle social. D’autres choix existent!
Une fois de plus les parents d’élèves, à l’initiative de la FCPE 93, se sont mobilisés samedi 19 mars, pour dénoncer les baisses de dotations horaires globales qui vient s’ajouter au non remplacement et au manque d’AESH, faute de véritable statut, dont sont victimes les élèves de notre département.
Alors que les 3 dernières années scolaires ont été lourdement impacté par les effets de la pandémie, continuant à creuser les inégalités à l’école, le fameux « quoi qu’il en compte » est resté très loin des portes des écoles et particulièrement en Seine-Saint-Denis.
Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, le remplacement des enseignant-e-s absent-e-s, tout comme l’inclusion et la réduction des inégalités scolaires n’ont pas progressé, pour ne pas dire ont empiré.
Ainsi la nouvelle annonce de fermeture de classe de réduction de moyens dans certains collège et lycée du département pour la rentrée 2023 vient ajouter à la colère déjà fortement présente parmi les familles, les élèves et les personnels éducatifs.
C’est pour ces raisons que j’étais présente Samedi sur le parvis de la préfecture au rassemblement de la FCPE. J’étais présente pour revendiquer avec elles et eux:
Refuser les fermetures de classes et les baisses de moyens annoncées dans les collèges et les lycées pour la rentrée 2023
Exiger des remplaçant-e-s supplémentaire afin d’arrêter l’hémorragie des heures de cours que nous connaissons au Lycée Feyder, tout comme au collèges Michelet, Baker…
Exiger un véritable statut des AESH afin de répondre aux besoins des élèves de notre département
Exiger des infirmières, des psychologues scolaire et des assistantes sociale en nombre suffisant dans les établissements de Seine-Saint-Denis