Inauguration de la place Michel Carruelle

C’est avec beaucoup de fierté que j’ai participé avec Paulette Fost et Karim Bouamrane, à la cérémonie pour inaugurer la place du marché du Vieux Saint-Ouen, la place Michel Carruelle. Merci à Aimée Carruelle, sa famille et ses proches. Merci à la Ville de Saint-Ouen sur Seine pour cette initiative.

Voici les quelques mots que j’ai prononcé ce matin à cette occasion

Je n’ai pas connu Michel quand j’étais adulte mais tout le monde me l’a dit, Michel faisait partie de ses hommes, qui malgré les changements de la vie, n’oublie pas d’où il viennent, n’oublie pas les valeurs qui ont fondé leur engagement politique.

Ouvrier professionnel Michel Caruelle a assumé le rôle de secrétaire de section du PCF à Saint-Ouen. Il a été par la suite élu aux côté de Fernand Lefort puis aux côté de Paulette Fost.

Avec Paulette, il fut maire adjoint et travailla à définir les politiques de logements et d’urbanisme. Il fut également président de l’office municipal des sports. Michel a participé à construire Saint-Ouen, à faire de Saint-Ouen une ville pour toutes et tous, une ville riche de sa diversité, une ville populaire aux portes de Paris.

Et je dois dire que rendre hommage à Michel, inaugurer ici une place à son nom, au milieu d’un quartier concerné par ANRU qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des habitants tout en maintenant cette mixité sociale qui fait la richesse de notre ville ; rendre hommage à Michel sur cette place qui se situe à quelques mètres du futur village olympique, est tout un symbole.

Plus qu’une simple plaque à dévoiler, cette inauguration de place fait peser sur nous élus, une responsabilité politique forte, celle de poursuivre, renforcer et actualisé l’héritage que des élus comme Michel nous ont légué que ce soit en terme d’urbanisme, de logement ou de sport pour tous.

Comme président de l’Office Municipal des Sports, Michel avait pour objectif d’associer le plus grand nombre à la prise de décision. Il se battait au quotidien pour faire en sorte que le pouvoir de décider ne soit pas réservé uniquement à une élite mais qu’il puisse être remis dans les mains de tous, quelques soient leurs sexes, la couleur de leur peau, leurs classes sociales. Michel s’est ainsi battu localement pour l’épanouissement de chacun afin de permettre l’épanouissement de tous, pour faire vivre une part de communisme sur notre ville.

A l’heure où l’abstention ne cesse de croître ; a l’heure où les citoyens sont de plus en plus éloignés des lieux de pouvoir, de la chose publique, il nous faut reprendre ce chemin afin de permettre à chacun de devenir acteur et actrice de notre devenir commun.

Avant de finir juste quelques mots. Michel était un grand homme car il avait la chance d’avoir à ces côté une grande dame. Aimée n’a de cesse d’être tourné vers les autres au travers de ces actions associatives comme politique. Elle est une personne repère pour beaucoup d’entre nous et pour beaucoup d’habitants de son quartier le vieux Saint-Ouen. Quiconque a déjà accompagné Aimée sur ce marché la samedi matin peut en témoigner ! A l’occasion de cet hommage, je souhaite également saluer l’engagement d’Aimée tout comme celui d’Agnès pour le service public et la réussite de toutes et tous.

Je vous remercie

Parce que nous n’acceptons pas qu’une femme soit violentée, tuée car elle est femme : Appel commun

⚠ Déclaration commune de Emmanuelle Allaire, conseillère municipale d’Epinay-sur-seine, Labbe Pascale vice-présidente au conseil départemental sur l’égalité femmes hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, de Corinne Cadays Delhome conseillère déléguée en charge de la lutte contre les discriminations et politiques d’égalité à plaine commune et d’Emilie Lecroq conseillère départementale du canton Saint-Ouen, Epinay-sur- seine, l’Île Saint-Denis

Alors que se clôturait la semaine pour l’éradication des violences faîtes aux femmes, le 26 novembre, un femme était victime du 104e féminicide depuis le début de l’année. 104 de trop !

En effet, une femme de 44 ans a été tuée à coups de couteau, vendredi, au pied de son immeuble à Épinay-sur-Seine, par son compagnon. Ce meurtrier, âgé de 51 ans, avait été condamné le 25 juillet à un an de prison, dont six mois ferme, pour des menaces et violences commises sur sa compagne.

Cette femme, cette victime avait déjà alerté avec un téléphone de grave danger sur les agissements de cette homme le 5 octobre, alors qu’il se trouvait en bas de chez elle. Suite à ce signalement une partie du sursis du quinquagénaire avait été révoquée, et il était retourné en prison. Il avait finalement été libéré, le 17 novembre sans que personne n’est été averti de sa sortie de prison.Si les deux filles du couple n’étaient pas sur place au moment du crime, elles attendaient le retour de leur maman dans leur appartement.

Nos pensées vont, tout d’abord aux enfants, à la famille et aux proches de Bouchra tuée par son ex conjoint. Dans le même temps une question vient en urgence sur nos lèvres, comment cet homme a pu se rapprocher ainsi du domicile de son ex compagne alors même qu’elle bénéficiait d’un dispositif de protection ?

Au delà de l’émotion, ce 104e féminicide en 2021, rappelle tragiquement l’insuffisance des moyens pour lutter contre ce fléau.

Nous associons aux revendications portés par les associations féministes pour mettre en place l’ensemble des moyens nécessaires pour lutter contre ces meurtres avec dans un premier temps l’augmentation d’un milliard d’euros du budget dédié à cette question.

Courrier aux ministres Montchalin et Dussopt pour exiger la non application des 1607h

Pour le groupe « Communistes, insoumis et citoyens », nous étions présent-e-s ce jour sur le parvis de la Préfecture, répondant à l’appel des unions départementales CGT – CFDT – CFE CGC – CFTC – FO – FSU – Solidaires – UNSA exprimant notre opposition à la loi de transformation de la fonction publique, particulièrement avec le décret concernant la réorganisation du temps de travail. Aux côtés de nombreux agent-e-s du Conseil départemental, par les voix d’Emilie Lecroq et Bélaïde Bedreddine, nous avons réaffirmé notre opposition à cette nouvelle mesure gouvernementale. S’il doit bien avoir une action sur la fonction publique territoriale, c’est le dégel du point d’indice afin que tous les agent-e-s gagnent sur leur traitement.

Dans ce sens nous avons écrit avec le président Troussel et les autres présidents de groupe de la majorité aux Dussopt et Montchalin dans ce sens. Vous trouverez la lettre ci-dessous: