Le Pass Jeunes, des bons plans culture, sport, loisirs pour les 14-25 ans

Le Département s’associe à la ville de Paris pour faire profiter aux jeunes de 14 à 25 ans résidant en Seine-Saint-Denis, du Pass Jeunes. Des bons plans et gratuités sur des dizaines d’offres culturelles, sportives et de loisirs, les attendent pendant tout l’été et au-delà.


N’hésitez pas à remplir ce formulaire en cas de problème.


Le Pass Jeune, qu’est-ce que c’est ?

Le Pass jeunes, c’est un chéquier de 42 offres exclusives de sorties gratuites ou à petits prix pour des activités sportives, culturelles ou de loisirs proposées par des partenaires à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans les départements alentours.
C’est aussi des offres complémentaires envoyées par mail pendant les vacances scolaires de l’été 2023 au printemps 2024.

Pour qui ?

Tous les jeunes de la Seine-Saint-Denis de 14 à 25 ans peuvent bénéficier des offres du Pass Jeunes.

Comment ?

Pour bénéficier du Pass Jeunes, il suffit de réserver son chéquier en ligne sur le site dédié puis de le retirer dans un des lieux partenaire le plus proche.
La liste des partenaires est consultable sur passjeunes.paris.fr

Quand ?

Les inscriptions sont ouvertes du 1er juin au 30 septembre, pour profiter des offres dès le début de l’été.

Le Pass Sport 5ème

Depuis le 10 juin 2024 et jusqu’au 15 novembre, il est possible de faire sa demande de Pass Sport 5ème, l’aide de 100 € destinée aux élèves entrant en 5ème dans un collège public de la Seine-Saint-Denis pour pratiquer une activité sportive.

Le Pass Sport 5ème, qu’est-ce que c’est ?

Une aide départementale de 100 euros pour les élèves de 5ème de Seine-Saint-Denis pour pratiquer une activité physique et sportive dans les clubs et associations du Département partenaires du dispositif.

Pour qui ?

Le Pass Sport 5ème est destiné aux élèves entrant en 5e dans un collège public de la Seine-Saint-Denis et habitant dans le département.

Jusqu’à quand ? Avec qui ?

Pour l’année scolaire 2024-2025, le Pass Sport 5ème est valable du 10 juin au 13 décembre 2024.


Cette aide départementale est valable une seule fois pendant la scolarité de l’élève, pour une ou plusieurs inscriptions chez les partenaires du dispositif : clubs affiliés aux fédérations sportives reconnues par l’État et/ou dans les associations agréées Jeunesse et Sport.

Comment l’obtenir ?

Pour faire la demande, c’est simple, télécharger l’application sur les stores Android et IOS :

Vous pouvez également vous connecter sur la plateforme du Pass Sport 5ème


N’hésitez pas à remplir ce formulaire en cas de problème.


Il vous suffira ensuite de créer un compte parent (ou tuteur légal de l’enfant) puis faire la demande pour l’enfant concerné.

*Sont considérés comme justificatif de domicile : facture d’eau, d’électricité, de gaz ou de téléphone (y compris de téléphone mobile), quittance d’assurance (incendie, risques locatifs ou responsabilité civile) pour le logement, titre de propriété ou quittance de loyer (datés de moins d’un an).

Vous êtes un club affilié à une fédération sportive reconnue par l’État ou une association agréée Jeunesse et Sport ? Intégrez le dispositif Pass Sport 5ème !
Pour connaître les modalités d’inscriptions, écrivez à ps5@seinesaintdenis.fr

Cet été, c’est entrée-plat-dessert !

Cette année au menu de votre été en Seine-Saint-Denis, c’est entrée-plat-dessert ! Nous allons vivre un été riche au travers du bel été solidaire et olympique, des olympiades culturelles ou encore avec les événements qui vont entourer les jeux notamment au Parc des jeux.

Le bel été solidaire et olympique

Dès juin, le Bel Été solidaire et olympique revient avec ses grands classiques et pleins de nouveautés de proximité. Il égrainera ses nombreuses activités de loisirs jusqu’au 25 juillet ! L’objectif du bel été solidaire et olympique est double : à la fois proposer aux habitant.e.s, qui ne peuvent pas partir en vacances, de pouvoir découvrir de nouvelles activités, s’amuser, pratiquer un sport, se cultiver ou encore se balader mais aussi soutenir les actrices et acteurs du territoire. A la veille des Jeux Olympiques et paralympiques, le Bel Été, ce sera les jeux avant les Jeux avec un programme très riche et varié.

Gratuits, sportifs, culturels et festifs, les événements du bel été solidaire et olympique sont à côté de chez vous dans les Stations d’été ; sur le Canal de l’Ourcq et le canal Saint-Denis avec l’Été du canal,  et bien sûr, au Parc des jeux, site officiel des JOP qui vous accueillera à La Courneuve au parc G. Valbon.

➡️ Retrouvez le programme de ce bel été solidaire et olympique avec ce lien https://parcsinfo.seinesaintdenis.fr/

Les Olympiades culturelles

L’Olympiade Culturelle représente une formidable opportunité pour placer la culture et les arts, véritables vecteurs d’inclusion sociale, au cœur du quotidien des habitantes et des habitants. C’est pour cela qu’en Seine-Saint-Denis, territoire fort de sa jeunesse et de sa vitalité sportive et créative, nous avons souhaité dès le début nous engager pleinement dans ce projet, aux côtés de Paris 2024 et de l’État, pour mobiliser les acteurs culturels du territoire ainsi que les habitant.es.
De belles réalisations ont déjà pu voir le jour en Seine-Saint-Denis, notamment « La Beauté du Geste » , qui incarne pleinement l’ambition que nous portons de construire en Seine-Saint-Denis une Olympiade Culturelle participative, qui donne à voir la fierté de nos cultures et de nos savoir-faire. De nombreuses autres sont encore à venir partout sur notre territoire.
Au-delà des compétitions sportives et de l’héritage matériel, l’Olympiade Culturelle nous rappelle aussi que les Jeux doivent être une opportunité pour créer les conditions de l’émancipation des séquano-dionysien-ne-s, faire dialoguer en profondeur les différents acteurs sportifs et culturels, et transformer notre espace public.


➡️ Pour vivre pleinement ces expériences, vous trouverez ci-dessous le programme de ces olympiades

Les Jeux Olympiques et Paralympiques en Seine-Saint-Denis

Pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques, de nombreuses festivités seront organisées en Seine-Saint-Denis. Le parc Valbon en sera l’épicentre avec diffusion des épreuves sur écran géant et soirées de concerts avec une capacité d’accueil allant jusqu’à 10.000 personnes. Le site, rebaptisé « Parc des Jeux », ouvrira le 25 juillet pour l’arrivée de la flamme olympique. Ce soir-là, un concert est prévu. Cette programmation s’achèvera avec un feu d’artifice, tiré le 7 septembre, veille de la cérémonie de clôture.

Tous les jours pendant les JO, il sera possible de participer à des ateliers d’initiation à la danse et aux arts et de pratiquer des activités sportives sur place : skate, escalade, basket mais aussi voile et canoë sur le lac. Une tour panoramique de 80 mètres sera aussi érigée dans le parc. A 72 mètres de hauteur, les visiteurs pourront y découvrir « la Seine-Saint-Denis vue du ciel ». Comme pour toutes les autres festivités, l’accès à la tour sera gratuit.

➡️ Retrouvez ici le programme des évènements qui vont se dérouler durant les jeux olympiques et paralympiques https://jopparis2024.seinesaintdenis.fr/toute-la-vie-des-j-o/evenements/

➡️ Retrouvez ici le programme des concerts https://jopparis2024.seinesaintdenis.fr/concerts-parc-des-jeux/

« Chèque réussite » : un chèque de 200 euros pour l’entrée en 6ème

À partir du 10 juin 2024 jusqu’au 15 novembre 2024, il est possible de faire sa demande du chèque réussite, l’aide de 200 € destinée aux élèves entrant en 6e dans un collège public de la Seine-Saint-Denis pour acheter des fournitures scolaires.

Pour accompagner l’entrée en 6e, le Département propose un chèque réussite.

Qu’est-ce que c’est ?
Le chèque réussite est une aide de 200 €, sous forme de bons d’achat (2 bons de 40 euros, 4 bons de 20 euros et 4 bons de 10 euros).

Pour qui ?
Le chèque réussite est destiné aux élèves entrant en 6e dans un collège public de la Seine-Saint-Denis et habitant dans le département.

Comment faire la demande ?
Pour faire la demande, c’est simple :


N’hésitez pas à remplir ce formulaire en cas de problème.


Créer un compte parents* puis faire la demande pour l’enfant concerné en joignant un justificatif de domicile**.

Quand ?
Les demandes pour l’année scolaire 2024-2025 sont possibles à partir du 10 juin et jusqu’au 15 novembre 2024.

Fin août, début septembre, après vérification du justificatif de domicile et de l’inscription en 6e dans un collège public de la Seine-Saint-Denis, le chèque réussite sera envoyé par courrier au domicile.

Pour acheter quoi ? Où ? Jusqu’à quand ?
Le chèque réussite est réservé à l’achat de biens scolaires, c’est-à-dire des fournitures, des livres, des équipements numériques et culturels.
Les bons d’achat sont acceptés dans les commerces partenaires, jusqu’au 30 juin 2025.

* Parents ou tuteur légal de l’enfant.
** Sont considérés comme justificatif de domicile : facture d’eau, d’électricité, de gaz ou de téléphone (y compris de téléphone mobile), quittance d’assurance (incendie, risques locatifs ou responsabilité civile) pour le logement, titre de propriété ou quittance de loyer (daté de moins d’un an).

Métro : la ligne 14 se prolonge jusqu’à Saint-Denis et l’Aéroport d’Orly

Récemment, nous avons inauguré le prolongement de la ligne 14. Elle reliera l’Aéroport d’Orly à Saint-Denis Pleyel en seulement 40 minutes, devenant ainsi la principale liaison nord-sud et l’épine dorsale du Grand Paris Express !

Avec 15 kilomètres supplémentaires, la ligne desservira plus d’une dizaine de villes, un aéroport, des centres hospitaliers et des zones d’activité économique majeures. Longue de 27 km au total, la ligne 14 pourra transporter près d’un million de voyageurs par jour, le double d’actuellement.

La gare Saint-Denis-Pleyel sera l’emblème du Grand Paris Express. Avec ses trois accès, dont un depuis le Franchissement Urbain Pleyel, elle reliera les quartiers Pleyel et La Plaine. Elle sera la seule gare du Grand Paris Express à connecter 4 lignes accueillant 250 000 voyageurs par jour, devenant ainsi le deuxième hub métropolitain derrière Châtelet !

L’intensification de la desserte des transports en commun en Seine-Saint-Denis est cruciale pour le rééquilibrage territorial francilien en facilitant l’accès à la culture, à l’emploi et aux loisirs pour tous nos habitant.e.s. En sortant du tout voiture, nous répondons à une nécessité écologique par le développement des mobilités douces, offrant ainsi un cadre de vie apaisé et durable.

Métro 14 : une ligne interconnectée avec le reste du réseau francilien

En 40 minutes seulement, les voyageurs peuvent dès aujourd’hui emprunter la ligne de bout en bout (de Saint-Denis Pleyel à l’Aéroport d’Orly) et rejoindre le reste du réseau de transports collectifs grâce à de nombreuses correspondances avec :

  • les 5 lignes de RER (A, B, C, D, E)
  • 3 lignes de tramway (T 7, 3a, 3b)
  • 10 lignes de métro (1, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 11, 12, 13)
  • 4 lignes de train (H, J, L, R)
  • et les futures lignes 15, 16, 17 et 18 du métro

Exposition pour les 120 ans de l’Humanité !

À l’occasion des 120 ans de la parution du premier numéro de L’Humanité, les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis vous proposent l’exposition « 120 ans d’Humanité » qui retrace l’histoire du journal. Cette exposition a lieu jusqu’au 31 décembre 2024 aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Immeuble Suzanne-Citron – 54 avenue du Président Salvador-Allende, Bobigny.

Paru en 1904, le premier numéro de L’humanité compte alors seulement quatre pages, mais porte de grandes ambitions. Les Archives départementales ont souhaité rappeler la création de L’Humanité par Jean Jaurès en lui consacrant une exposition. À sa création, L’Humanité est un journal politique qui se veut l’expression des différents courants du mouvement socialiste, qui entend travailler à l’union de « tous les prolétaires » dans un « souci constant et scrupuleux de la vérité ». Tout au long de son histoire, il conserve cet ancrage politique, en tant qu’organe central du Parti communiste à partir de 1920, puis journal communiste à partir de 1994. L’Humanité est aussi un journal populaire. Sa survie, menacée à plusieurs reprises au cours de son histoire, est due à cet ancrage : ses lecteurs grâce à des campagnes de diffusion et des souscriptions, ont permis et permettent toujours aujourd’hui à L’Humanité de rester un quotidien d’opinion d’envergure nationale.

L’exposition aborde l’histoire de L’Humanité sous un double prisme, chronologique et thématique (luttes sociales, anticoloniales, pour le progrès, la justice…). L’exposition débute avec le premier édito de Jean Jaurès « Notre but » qui fixe l’ambition de faire vivre un journal indépendant des puissances d’argent. L’ambition aussi de donner la parole à toutes les organisations, qui, au-delà de leurs différences, se donnaient pour but l’émancipation humaine, libre des forces réactionnaires et de l’emprise du capital. Avec 350 mètres linéaires d’archives papier, deux millions de documents photographiques, qu’il s’agisse de tirages, de négatifs, de diapositives en couleurs, cette exposition ne prétend pas à l’exhaustivité. Elle est l’occasion pour les Archives départementales de présenter des documents d’archives peu connus. Découpée en décades et en rubriques, l’exposition aborde l’histoire de l’Humanité sous plusieurs prismes : politique, social, mais aussi sa fabrication. Un panorama riche et fouillé, pour mieux connaître et comprendre ce média à part dans la presse française.

Cette exposition, dont le commissaire de l’exposition est Alexandre Courban, historien, auteur d’une thèse sur L’Humanité de 1904 à 1939, s’accompagne d’une table ronde pour mieux comprendre l’Histoire de l’Humanité

  • La moitié de L’Humanité : jeudi 6 juin à 14h

Le journal L’Humanité se voulant être l’écho des mobilisations et des aspirations du monde du travail tout entier, il convient de s’interroger sur la représentation de « la moitié de l’humanité » (les ouvrières et les salariées en particulier) ainsi que sur la place qu’occupent les femmes journalistes et les militantes au sein du quotidien fondé par Jaurès. L’analyse des articles des frères Bonneff consacrés la main d’œuvre féminine avant 1914, comme celle de la couverture de la grève des sardinières de Douarnenez en 1924, permettent de répondre – partiellement – à cette première question. L’étude du travail journalistique de Madeleine Riffaud (en particulier sa grande enquête dans les hôpitaux au début des années 1970) et le témoignage de Rosa Moussaoui, reporter, contribueront également à faire découvrir certaines plumes féminines du quotidien.

Intervenantes et intervenants : Fanny Bugnon (maitresse de conférences à Rennes 2), Marc Giovaninetti (historien, chercheur associé au Centre d’histoire sociale et des mondes contemporains), Nicolas Hatzfeld (professeur d’Histoire à l’université d’Évry), Rosa Moussaoui (grande reporter à l’Humanité).

Lectrice : Marianne Bonicel.

Animateur et concepteur de la table ronde : Tangui Perron, historien, chercheur associé au Centre d’histoire sociale et des mondes contemporain

Pour en savoir plus : archives.seinesaintdenis.fr

La Seine-Saint-Denis se réaménage

Afin d’améliorer les espaces publics et de permettre un partage équilibré de la voirie pour tous les usages, différents aménagements cyclables ont été réalisés par le Département de la Seine-Saint-Denis. Ces initiatives visent à transformer la mobilité, en créant des infrastructures durables et adaptées aux besoins des cyclistes, piétons, et usagers des transports en commun.

Un pont végétalisé pour relier le Village des Athlètes

Un des projets phares est le pont végétalisé. Réservé aux bus, cyclistes et piétons, ce pont assurera une liaison efficace entre L’Île-Saint-Denis et le quartier Pleyel. La nouvelle Gare Saint-Denis Pleyel, située à proximité, connectera L’Île-Saint-Denis à Paris en quelques minutes via le Grand Paris Express.

Des aménagements cyclables à l’Île Saint-Denis et à Saint-Ouen

À L’Île-Saint-Denis, la requalification des quais de Seine inclut la création d’une piste cyclable le long de la RD 1 bis, entre le pont végétalisé et la rue Rosa Parks, ainsi que l’instauration d’une zone 30 km/h. Cette nouvelle infrastructure permettra de faciliter les déplacements doux dans le secteur, améliorant ainsi la qualité de vie des résidents.

À Saint-Ouen, plusieurs initiatives cyclables ont été mises en place. La RD 22 bénéficie désormais d’une piste cyclable transitoire, permettant de rejoindre le centre de Saint-Ouen et la station Mairie de Saint-Ouen de la ligne de métro 14. De plus, le réaménagement de la RD 410 entre la place de la République et le cours des Lavandières inclut des plantations d’arbres, des pistes cyclables, et une voie réservée aux bus.

Des investissements conséquents pour un réseau cyclable étendu

Ces aménagements cyclables, en pleine expansion, marquent une étape importante afin d’offrir aux résidents et aux visiteurs des solutions de mobilité plus sûres, plus vertes, et plus agréables.

Le vendredi 17 mai, nous avons inauguré ces aménagements avec Stéphane Troussel, Président du Département, Mohamed Gnabaly, maire de l’Île Saint-Denis, Mathieu Hanotin, Président de Plaine Commune et Maire de Saint-Denis, Corentin Duprey, Vice-président du Département chargé des mobilités et Oriane Filhol, conseillère départementale déléguée.

Pour un plan d’urgence pour l’école en Seine-Saint-Denis et contre la réforme « le choc des savoirs »

La mobilisation se poursuit pour exiger un plan d’urgence pour l’école en Seine-Saint-Denis. Lors de l’assemblée départementale du 4 avril, la majorité départementale a présenté un vœu pour exiger un plan d’urgence pour l’école en Seine-Saint-Denis et l’abandon de la réforme dite du « choc des savoirs ». Ce vœu a pour but de soutenir et légitimer la demande des parents d’élèves et du personnel de l’éducation nationale. Nous n’acceptons pas que notre département soit sous-doté. Il est inadmissible qu’un enseignant sur deux ne soit pas remplacé dans le secondaire, tandis que le taux de remplacement est de 78% au niveau national.

Et la situation n’est pas prête de s’améliorer en 2025 à l’aune des chiffres de recrutement annoncés pour l’académie de Créteil. À l’instar des académies de Versailles et de Guyane, l’académie de Créteil reste en difficulté pour pourvoir chaque poste et la rentrée 2024 s’annonce compliquée. Des chiffres reconnus par la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, qui affirme : « Nous savons que nous sommes en difficulté pour le recrutement des enseignants dans certaines académies. » Elle cite l’académie de Versailles et de Créteil où elle annonce devoir recruter des personnels contractuels pour la rentrée prochaine. En effet, il n’a été comptabilisé que 0,71 candidat par poste dans l’académie de Créteil alors que la moyenne nationale est de 1,46, selon le FSU-SNUipp.

Voici l’intervention que j’ai prononcée lors de la discussion sur ce vœu :

Vous trouverez ci-dessous le vœu :

À cette situation, s’ajoute la réforme dite « le choc des savoirs » du gouvernement, avec sa mesure phare, les groupes de niveau qui inquiètent élèves, parents et enseignants. Cette réforme est dénoncée par les parents et les enseignants comme passéiste et conservatrice. Elle vise à généraliser le tri des élèves dès le plus jeune âge, notamment avec l’introduction de groupes de niveau en mathématiques et en français pour les classes de 6e et 5e, mais aussi en conditionnant l’accès direct au lycée par la mise en place de classes de seconde préparatoire en lycée général, technologique et professionnel, faisant du brevet une barrière à l’entrée du lycée.

« Le choc des savoirs » est une attaque frontale contre l’école publique. C’est une vision de la société basée sur le tri et l’assignation sociale, dangereuse pour notre démocratie. En effet, un pays où la jeunesse se retrouve assignée à ses positions scolaires et sociales court un grave danger.

Pour ces raisons, je soutiens la mobilisation des parents d’élèves, des élèves et des enseignants contre cette réforme.


Mode Estime ou le textile qui fait du bien

Mode Estime abrite dans ses locaux à l’Île-Saint-Denis un atelier et chantier d’insertion qui utilise la filière textile pour insérer des personnes handicapées ou très éloignées de l’emploi. Cette association de 8 salariées a réussi le challenge de transformer leurs ateliers en lieux d’épanouissement et de réparation d’estime de soi pour ses bénéficiaires.

Des maillots de l’équipe de France de football transformés en blouses médicales pour des enfants pris en charge à l’Hôpital Robert-Débré, un jeune recruté par les maisons d’art du 19M à l’issue de sa formation… Ces exemples ne résument pas tous les projets portés par Mode Estime mais donne l’« esprit » de cette association qui a aujourd’hui le luxe de choisir ses clients grâce à sa renommée (le LOSC, Elle, Louboutin, France TV etc). Abritant un atelier et chantier d’insertion installé à l’Île-Saint-Denis, Mode Estime utilise la filière textile pour l’insertion de personnes handicapées ou très éloignées de l’emploi.

Sa directrice, Alice Merle, a réussi avec son équipe, le challenge de transformer leurs ateliers en lieux d’épanouissement et de réparation d’estime de soi pour les bénéficiaires. Rencontre avec cette fan de couture et qui a fait de son engagement son activité professionnelle.

Alice Merle, comment est née Mode Estime ?

Je suis psychologue de formation et avant de monter l’association, j’étais formatrice à l’Institut Régional du Travail Social. En parallèle, je faisais de la couture pour moi. Puis il y a eu des boutiques qui ont commencé à s’intéresser à mes modèles et moi je me suis passionnée pour les vêtements pouvant aller au plus grand nombre, avec un intérêt accru sur la morphologie de chacun·e. J’ai alors rencontré des personnes confrontées au handicap, une psychomotricienne intéressée par cette problématique et j’ai été très touchée par ce sujet. Dans une institution partenaire, on a fini par créer un atelier psychopédagogique à destination des jeunes en situation de polyhandicaps et ce projet artisanal s’est transformé en projet associatif à visée plus sociale que commerciale. Notre idée était surtout d’utiliser la couture à des fins de revalorisation de soi car si la filière textile « fait autant de mal » en terme environnemental notamment, elle doit pouvoir faire autant de bien.

Comment s’est opérée la transformation du projet à l’association qui s’installe dans un local ?
Pendant trois, quatre ans, on a travaillé sur des projets individualisés grâce à la couture et au développement de l’estime de soi et de la psychomotricité des jeunes. Puis on a remarqué qu’en plus de l’estime de soi, la couture était un gros vecteur d’apprentissage et on a proposé d’ouvrir un atelier d’insertion avec un accompagnement social et surtout psychosocial. Alors on a décidé de créer un ACI (Atelier et Chantier d’Insertion) où on s’est donné la vocation d’accueillir des personnes handicapées car on s’était rendu compte que dans les structures d’insertion par l’activité économique, il y avait peu de possibilités pour les personnes handicapées d’accéder à ces ACI justement.

Notre première vocation fut donc de proposer une gamme de vêtements pour personnes en situation de handicap. Puis on s’est vite confronté à la réalité du modèle économique donc on s’est concentré sur un atelier classique mais avec de l’upcycling et sur des matières éco responsables, (les clients potentiels venant vers nous ayant déjà une démarche éco responsable et maintenant environnementale, de plus en plus).

Et votre installation en Seine-Saint-Denis ?
Au départ j’étais dans une pépinière puis on m’a orienté vers l’association Minga qui regroupe des entreprises, des associations et des particuliers avec le but d’agir pour une économie équitable. Chez Minga, on m’a réorienté vers le territoire de la Seine-Saint-Denis où les acteurs de l’insertion par l’activité économique m’ont accueillie à bras ouverts. Le réseau a été très enthousiaste à l’idée du projet et très aidant. Puis j’ai rencontré Stéphane Berdoulet du Phares* à l’Île-Saint-Denis et nous y sommes encore !

Votre renommée a vite dépassé les frontières de l’Île-Saint-Denis !
Mode Estime a été approchée par le 19M à Aubervilliers pour les accompagner dans la formation de talents donc on a ouvert une nouvelle branche dans l’ACI plus qualifiante pour des personnes qui voulaient rester dans la filière technique et on a ouvert un centre de formation pour personnes très éloignées de l’emploi !
Nous appartenons aussi au collectif Co-FILS (Collectif textile solidaire) via lequel nous proposons des produits éco-conçus avec nos partenaires Fer et refaire, Ressourcerie 2mains et La main fine.
Enfin on vient d’ouvrir une antenne à Lyon où on revient vers nos premiers engagements, en travaillant sur un service rendu aux personnes en situation de handicap ou éloigné du prêt à porter pour travailler sur la question du corps.
Pour que personne ne soit exclu d’un prêt-à-porter de qualité à cause d’un handicap ou d’un physique hors norme !

Propos recueillis par Sandrine Bordet
Crédits photos Mode Estime

En savoir plus en découvrant leur site via modeestime.fr

Quelques exemples de projets en images

Le Département a commandé plus de 300 blouses au collectif Co-FILS afin d’équiper ses collaborateur.rice.s des crèches notamment. L’équipe de Mode Estime a salué au passage le choix de cette très belle couleur Lilas, qui a ravi leurs yeux le temps de la production !


Aboubakar fait partie de la première promotion du programme de formation de Mode Estime. Pour concevoir un programme pertinent, l’équipe a mené une étude de marché auprès des entreprises textiles afin de comprendre leurs besoins. Il en est ressorti, entre autres, que les attentes avant embauche portaient sur :
– La maîtrise de la piqueuse plate
– La maîtrise de la lecture et de l’expression orale
– La précision, l’appétence pour le travail en équipe, la motivation
– La maîtrise des fiches techniques ou de la lecture de patron
Avec l’aide de L’atelier des madames, la formation a été conçue en 255 heures sur plateau technique dans les locaux de Mode Estime, réparties en 6 modules.
Les stagiaires y apprennent, entre autres, à lire et exploiter des données techniques, à entretenir des machines à coudre industrielles, à réaliser le montage de produits textiles et les opérations de finition, à assurer le contrôle qualité etc.


Pour la commande de la FFF de transformer des maillots de football de l’équipe de france des saisons précédentes en blouses d’hôpital afin de les offrir aux enfants de l’hôpital Robert Debré AP-HP, Mode Estime a travaillé sur différents modèles 100% Upcycling, sans ajout d’aucune matière première. Par exemple, l’ourlet du bas du maillot a été découpé pour devenir les attaches à nouer. Outre redonner le sourire aux enfants hospitalisés, cette commande est un bel exemple de valorisation textile qui favorise l’emploi local et l’insertion.


Drapeaux pour les lycées d’Île de France en production 100% made in France.


Sur ses réseaux sociaux, Mode Estime propose aussi toute une série de tutoriels de mode adaptée comme une lingette de bouton de gastrostomie.
Ce tutoriel est adapté aux problématiques des personnes ayant subi une stomie, car les sondes gastrostomiques causent souvent des fuites plus ou moins abondantes autour du bouton de gastrostomie, créant des sensations désagréables pour les personnes concernées. Ce tutoriel a pour objectif d’aider ces personnes, les aidant.e.s, soignant.e.s, bénévoles d’association… à fabriquer simplement des lingettes très pratiques au quotidien. Peu de matériel et peu de connaissances en couture sont nécessaires. 
Vous retrouverez le tutoriel complet et les patrons et gabarits sur leur site internet, rubrique « Nos projets ». Y sont également archivés tous les autres produits imaginés et réalisés par Agnès et Alice dans le cadre de ce projet Mode Adaptée : le body stomie Bébé, le body adulte, la chemise de patient, le bandana imperméable, le surdrap imperméable, et la serviette taille adulte.
La vidéo a été réalisée avec l’aide de la Maison de Répit de Lyon et de l’Agence Lyonnes.


Récemment l’équipe de Mode Estime a participé à un projet photo intitulé BORN IN … PPM. Il consiste en une série de portraits initiée par Mary-Lou Mauricio à découvrir sur borninppm.com
Les participant·e·s posent avec le taux de concentration en CO2 (exprimée en PPM, Parties Par Million) de leur année de naissance en signe de mobilisation contre la combustion des énergies fossiles toujours plus grandissante et pour dénoncer l’injustice climatique.
Pour découvrir la galerie des autres portraits et découvrir le taux de concentration du CO2 à votre année de naissance, rdv sur borninppm.com

* Le PHARES, situé 6 rue Arnold Géraux à L’île-Saint-Denis, est un Pôle d’Hospitalité d’Activités à Rayonnement Écologique et Solidaire. Il repose depuis la fin des années 90 sur l’idée de créer un carrefour d’initiatives économiques et associatives partageant les mêmes valeurs de solidarité, d’innovation citoyenne et d’écologie.

Alice Merle est aussi ambassadrice de la marque territoriale In Seine-Saint-Denis.

180 000 billet pour les jeux olympiques et paralympiques !

180 000 : c’est le nombre de billets qui seront distribués gratuitement aux habitant·e·s de la Seine-Saint-Denis pour assister aux différentes compétitions des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. L’objectif : permettre aux habitant·e·s de profiter des Jeux sur le territoire, qui accueillera 13 épreuves !

Parmi ces 180 000 billets, plus de 40 000 sont mis à disposition par le conseil départemental de Seine-Saint-Denis, soit 13 990 billets pour les Jeux olympiques et 26 743 billets pour les Jeux Paralympiques.

Qui en bénéficiera en Seine-Saint-Denis :

Parmi les publics ciblés par le Département de la Seine-Saint-Denis :

  • les collégien·ne·s, (100 billets d’épreuves aux jeux paralympiques sont mis à disposition pour chacun des 130 collèges publics du département.)
  • le mouvement sportif,
  • les enfants et les familles suivies par les services sociaux,
  • les personnes âgées, les personnes éloignées de l’emploi,
  • les personnes adultes en situation de handicap,
  • le tissu associatif culturel et citoyen ou encore des agent·e·s de la collectivité

Par ailleurs, trois jeux concours ont d’ores et déjà été organisés auprès d’un public cible :

• les collégien·e·s de 5e détenteurs d’un pass’ sport, avec plus de 900 participant·e·s, ce qui a permis à 723 collégien·e·s de gagner 2 billets chacun.e pour assister aux Jeux olympiques,

• les détenteurs.rices de la carte Ikaria, avec plus de 1570 participant·e·s : 1000 détenteurs.rices de la carte Ikaria ont ainsi gagné 2 billets chacun.e, pour les Jeux olympiques ou les Jeux paralympiques.

• Pour les agents du Département, un jeu concours – par une application proposant un challenge sur un mois – a eu lieu en février : 848 agents départementaux y ont pris part et plus de 600 agents ont gagné chacun.e 2 places pour les Jeux olympiques ou les Jeux paralympiques.

Enfin, le Département anime le dialogue avec les autres collectivités ou les services de l’État qui ont également acheté des billets, afin de se coordonner sur les cibles de publics visés.

Pour les autres institutions et collectivités :

Les publics ciblés par l’État sont :

  • Les jeunes,
  • les établissements scolaires,
  • les bénévoles du mouvement sportif,
  • les personnes en situation de handicap et leurs aidant·e·s,
  • les agent·e·s publics relevant des catégories B et C,

Quant aux publics ciblés par la Région Île-de-France, il s’agirait des jeunes et lycéen·ne·s en grande partie distribués via l’application « LaBaz » vers des publics jeunes – lycéen·ne·s entre 15 et 25 ans

La Métropole du Grand Paris distribuera les billets via les 131 communes de la Métropole.

Plaine Commune en fera profiter :

  • les publics des médiathèques,
  • les agent·e·s, les étudiant·e·s,
  • les publics bénéficiaires des programmes de mobilisation de Plaine Commune,
  • les publics bénéficiaires de clauses d’insertion et programmes de formation liés aux chantiers des Jeux,
  • les populations en situation d’exclusion ou de précarité,
  • les jeunes et population scolaire dans le cadre d’une démarche de promotion de l’activité physique ou d’éducation par le sport,
  • les licenciés et bénévoles du mouvement sportif local, les populations directement impliquées ou impactées par les opérations des Jeux

Parmi les publics identifiés par Est Ensemble :

  • les centres de loisirs et services jeunesse des communes,
  • challenge dans les piscines du territoire, à l’attention des particuliers,
  • bénévoles du Trail des Hauteurs,
  • bénévoles de la Grande Rando,
  • usager·ère·s impliqué·e·s dans les rencontres chorégraphiques internationales en Seine-Saint-Denis et leur projet autour du hip-hop (Olympiade culturelle)