Droit aux vacances : le PCF 93 amène 2000 personnes à Dieppe

Cette année encore les communistes de Seine-Saint-Denis ont marqué avec force leur revendication d’un droit aux vacances pour toutes et tous. Pour allier revendication politique et solidarité, les communistes de notre département ont choisi d’organiser le 16 juillet un voyage à la mer.

C’est ainsi 2.000 séquano-dionysiennes et séquano-dionysiens dont 120 audonien-ne-s et spinaissien-ne-s qui ont pu profiter d’une journée sur les pages de Dieppe.

Cette initiative est d’autant plus importante que l’inflation ne prend pas de vacances.  

4 français sur 10 ne partent donc pas cet été.

Avec la flambée des prix, 64% des français n’ont d’autre choix de se serrer la ceinture et ceci d’autant plus vrai pour les populations de notre département.

Un séjour de 10 jours pour une famille de 4 dépasse en moyenne 1.900. Ainsi même face aux vacances les inégalités existent, pour ne pas dire se creusent. Ainsi les plus modeste partent beaucoup moins en vacances qu’il y a 20 ans. Les personnes ayant un revenu inférieur à 1285 euros étaient 41% à partir en 2002. Elles ne sont plus que 37% en 2022, d’après l’Observatoire des inégalités.

Des chiffres élevés pour un droit aux vacances reconnu en 1988 par la loi de lutte contre l’exclusion, et dont le rôle social majeur n’est pas à démontrer en terme de cohésion sociale et de mixité.

Ce n’est pas la loi sur le pouvoir d’achat discuté à l’assemblée nationale qui va nous permettre de rendre ce droit en vacances effectif. Des aides légères et ponctuelles pour les plus modestes mais rien qui ne concerne une hausse des salaires et qu’importe qu’une fois encore des milliers de personnes restent sur le bord du chemin.

En organisant ces moments de détente, cette journée à la mer, les communistes veulent contribuer à dessiner les contours d’une société de l’égalité et de la solidarité pour laquelle ils agissent tout au long de l’année.

Voici une vidéo de cette journée :

Soutien à la ligue de l’enseignement pour l’organisation des colonies apprenantes

.Avec le Bel été solidaire et olympique 2022, le département se mobilise pour offrir aux habitants de la Seine-Saint-Denis un temps de respiration lors de la période estivale. Placé sous le signe de la solidarité, de l’olympisme et de l’éco-responsabilité, ce programme d’ensemble mêle des activités d’accompagnement social et une programmation grand public autour de l’art, du sport et des loisirs pour accompagner l’arrivée prochaine des JOP.

Le Bel été 2022 permet, ainsi, à des jeunes et à des enfants n’ayant pas pu partir en vacances de profiter de séjours à la montagne, à la mer et à la campagne. 

Le Département s’inscrit pour cela dans le cadre du dispositif des « vacances apprenantes » de l’État par lequel ce dernier cofinance des partenaires pour l’organisation de séjours mêlant loisirs et temps d’apprentissage. 

Ceci se traduit cette année par le soutien aux activités de la Ligue de l’enseignement qui organisera 335 départs durant l’été pour des enfants et des adolescents orientés par l’aide sociale à l’enfance et par le service social départemental. Ce soutien permet de rendre ces séjours gratuits pour les enfants et les jeunes qui y participeront.

Ces jeunes pourront ainsi profiter de séjours labellisés « colonies apprenantes » aux thématiques très variées: arts, apprentissage de la nage, initiation à la voile, à l’équitation, à la spéléologie… 

Ils concernent les enfants et jeunes de 6 à 17 ans, réunis par classe d’âge, et présentent une répartition équilibrée entre enfants et adolescents. En soutenant la Ligue de l’enseignement pour ces activités, le Département fait donc le choix de séjours équilibrés et adaptés pour réussir au mieux la prise en charge de chaque enfant.

80ème anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv

Les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 personnes, juives et juifs étrangers pour beaucoup, dont près de 6 000 femmes et plus de 4 000 enfants, sont raflés en plein Paris et en banlieue par la police française au service de l’occupant nazi et de la « solution finale » exigée par le 3ème Reich. C’est la plus grande rafle organisée par l’Etat français.

Parqué.e.s au Vel d’Hiv pendant 5 jours, puis interné.e.s à la Cité de La Muette à Drancy et dans les camps d’internement du Loiret, à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande, ils partiront pour Auschwitz. Moins d’une centaine d’adultes en reviendront.

Le lundi 18 juillet, nous avons rendu hommage aux victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et aux Justes de France.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Messieurs les Rabbins Meyer ASSERAF et Samuel JOURNO, de l’association communautaire Israélite de Saint-Ouen et l’association Mémorial.

Au moment où certains font du révisionnisme leur marque de fabrique, au moment où certains tentent d’opposer les français, les citoyens entre eux, il est essentiel de nous rappeler   

80 ans après la rafle du #VeldHiv, souvenons-nous de ce passé sombre pour que plus jamais cela ne se reproduise.

Comme le déclare Laurent Joly dans une interview à l’Humanité, « Il va falloir, quand il n’y aura plus de témoins, continuer à se battre pour imposer la vérité historique. Il y aura toujours des gens pour mentir, reprendre les justifications de de Vichy et essayer de les traduire dans un langage contemporain. »

Pour aller plus loin:

Rénovation-extension du collège Alfred Sisley : Objectif 2023

Le 19 juillet, nous nous sommes rendu avec Stéphane Troussel, président du conseil départemental de Seine Saint Denis et Mohamed Gnabaly, maire de l’Île Saint Denis sur le chantier du collège Alfred Sisley à l’île Saint Denis pour faire un point d’étape sur l’extension et la rénovation de cet établissement.

👨‍👩‍👦Cette rénovation-extension est une nécessité pour faire face à l’augmentation démographique de ce territoire

🏫C’est également une action essentielle pour continuer d’accueillir dans de bonnes conditions les élèves et travailler ainsi à la réussite de toutes et tous.

🌳C’est aussi l’occasion de poursuivre notre combat contre le réchauffement climatique avec la création d’une cours oasis, végétalisées qui contribuera à rendre les cours plus agréables mais aussi plus faciles à vivre pour les élèves, notamment en cas de fortes de fortes chaleurs.

🏗 La livraison des travaux est prévue pour septembre 2023.

Vous pouvez trouver le document de présentation de ce futur collège ci-dessous:

RSA : non aux caricatures politiciennes contre les allocataires

Emmanuel Macron a annoncé lors de la campagne présidentielle, sa volonté de conditionner l’obtention du Revenu de solidarité actif (RSA) à des heures de travail (15 à 20h).

Le département de Seine Saint Denis qui compte 80 000 allocataires du RSA a souhaité développer une politique d’insertion plus importante vis à vis des allocataires du RSA.

Cette potentielle réforme inquiète donc les élu-e-s que nous sommes tant sur la viabilité des constructions que nous avons mises en place que sur la stigmatisation qui est faite, une fois de plus, contre les allocataires du RSA.

Face à cette situation, voici le vœu que nous avons déposé et que j’ai défendu pour la majorité

⬇️Vous trouverez ci-dessous le vœu adressé au président Macron et adopté par la majorité du conseil départemental de Seine-Saint-Denis ⬇️

Le bel été solidaire 2022

L’été est là mais pour de trop nombreux habitant.e.s de notre département, confronté-e-s aux difficultés économiques et sociales conjuguées à l’inflation, l’heure n’est pas au départ en vacances.

Le Bel Eté Solidaire et Olympique offre aux familles, aux jeunes, aux seniors, l’occasion de découvrir une multitude d’activités gratuites dans les parcs départementaux, le long des canaux ou à deux pas de chez vous tout au long de l’été.

A deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques JOP 2024, le Bel Eté Solidaire et Olympique déploie une très riche programmation sportive et artistique sur tout le territoire pour se détendre, partager des activités ludiques en famille ou entre amis et faire briller les yeux des petits comme des grands.

Ce dispositif estival du Département sur tout le territoire, mis en place à l’été 2020, alors que les effets économiques dévastateurs de la pandémie faisaient rage, porte en effet haut et fort les couleurs que nous  défendons dans la perspective des JOP : solidarité, respect et inclusion.

Tous les services départementaux et tous nos partenaires impliqués dans la programmation ont déployé des trésors d’imagination pour que la fête soit belle et qu’elle dure tout l’été. Nous les en remercions très chaleureusement. Bel été à vous !


Par Dominique Dellac – Vice présidente au Patrimoine et à l’enseignement artistique

Recours contre le projet d’hôpital Grand Paris Nord

Comme conseillère départementale, avec les syndicats SUD Santé AP-HP, la CGT, le collectif Inter-Hôpitaux, le collectif Inter-Urgences, le collectif « Pas ça, pas là, pas comme ça » et plusieurs personnes physiques nous venons de déposer des recours en excès de pouvoir au Tribunal Administratif de Paris, pour contester la déclaration d’utilité publique du futur Hôpital Grand Paris Nord de Saint-Ouen.

Ce projet qui prévoit la fusion des hôpitaux Bichat-Claude Bernard (Paris XVIIIème) et Beaujon (Clichy, Hauts-de-Seine) en un même établissement à Saint-Ouen, est, dans sa version actuelle, largement sous-dimensionné avec 32,6 % de lits en moins, soit 305 lits.

En effet, les établissements Beaujon et Bichat comptaient, en 2020, 1.336 lits permanents au total selon la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS). Le projet de Saint-Ouen Grand Hôpital Nord, quant à lui, ne prévoit actuellement que 941 lits, auxquels s’ajoutent 96 lits complémentaires déjà installés et équipés, utilisables en cas d’affluence.

Pour cacher cette perte de lit l’AP-HP annonce la création d’un hôtel hospitalier privé, pouvant accueillir 150 patients avant ou après leur prise en charge et ne nécessitant pas de suivi.

Avec ces lits d’hôtel en plus l’ Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) annonce ainsi un projet à 1.303 lits. Comptabiliser un hôtel hospitalier privé dans les lits d’hôpitaux publics est une hérésie. Ces lits n’ont rien à voir avec des lits d’hôpitaux, tant nécessaire pour les populations de ce territoire. Ainsi l’AP-HP communique sur une augmentation de la capacité hospitalière, en évoquant ce dernier chiffre qui compte de nombreux lits non médicalisés, sans tenir compte des besoins réels sur ce territoire qui a payé un lourd tribut lors de la période du covid.

Et même si cela était vrai, les 1303 lits annoncés par l’AP-HP ne seraient pas suffisant au vu de la croissance démographique prévue à Saint-Ouen et dans ses alentours pour répondre à la demande de soins.

Pour la seule ville de Saint-Ouen, en lien avec les projets immobiliers en cours sur la ville, nous allons vivre une augmentation de près de 11.600 habitants à l’horizon 2030, soit 22 %.

Nous ne pouvons accepter qu’un projet évalué aujourd’hui à 1,278 milliard d’euros, ne prennent pas en compte les besoins qui vont exister demain sur ce bassin de vie.

Dans ce sens nous appelons chacun-e à poursuivre la mobilisation et continuons d’exiger un moratoire sur ce projet.

Vous trouverez ci-dessous le recours déposé et le communiqué du comité de défense Bichat-Beaujon

Le sport n’est pas une marchandise!

« Pour nous, le Red Star est un bien commun qui ne peut être sacrifié sur l’autel du profit. Nous appelons l’ensemble des supporteurs du Red Star et les amoureux du ballon rond à travers le pays à bloquer la vente et à se mobiliser pour faire de ce combat un combat national contre le football business et défendre une autre vision du football » Collectifs Red Star Bauer.

Ce cri a lieu suite au rachat par le fonds de pension américain 777 du Red Star.

Beaucoup regardent avec inquiétude ce qui se passe à l’AS Nancy-Lorraine et aux Girondins de Bordeaux, deux clubs rachetés par des fonds étrangers et qui connaissent une grave crise sportive. 777 Partners est aussi propriétaire d’autres clubs : le Genoa (Italie), le Standard de Liège (Belgique) et le Vasco de Gama (Brésil). La crainte est que les jeunes pousses locales soient utilisées par ses autres clubs, dans une sorte de logique de mutualisation et que la logique d’initiation soit mise de côté.

Car ce club doit continuer à prôner les valeurs de solidarité, de paix et de fraternité, accueillir des jeunes audonien-ne-s, je vous invite à signer la pétition ci-dessous:

777 partners hors du Red Star

Au cours de ses 125 années d’existence, le Red Star a connu la gloire, l’engouement populaire, mais également des naufrages et de nombreuses désillusions. Cette histoire chaotique en fait un club atypique qui évoque à tous les amoureux du ballon rond qu’un autre football est encore possible. Or, cet espace hors du temps, hors de la modernité est menacé par la volonté de rachat du club par le fonds d’investissement américain 777 partners.

Le 6 avril dernier, nous apprenons avec stupéfaction par le biais d’un communiqué laconique l’entrée en négociations exclusives entre Patrice Haddad, actuel propriétaire majoritaire du club et un fonds d’investissement basé dans un paradis fiscal dirigé par Josh Wanders déjà propriétaire ou actionnaire de clubs au Brésil, en Belgique, en Espagne ou en Italie.

Le football français est devenu pour ces prédateurs financiers un nouvel El Dorado. La construction de clubs affiliés s’impose aux quatre coins du globe comme le nouveau modèle économique en vogue permettant de piller des centres de formations, de spéculer, de multiplier les transferts et les transactions douteuses entre clubs franchisés. Pendant ce temps, les autorités du football ne s’expriment pas et ferment les yeux. Ce modèle opaque se traduira inévitablement par des conflits d’intérêts. Le pouvoir législatif doit réagir et s’emparer de cette question !

Pour nous, le Red Star est un bien commun qui ne peut être sacrifié sur l’autel du profit. Nous appelons l’ensemble des supporteurs du Red Star et les amoureux du ballon rond à travers le pays à bloquer la vente et à se mobiliser pour faire de ce combat un combat national contre le football business et défendre une autre vision du football.

Premiers signataires :

Associations de Supporters

  • Tribune Rino Della Negra (Saint-Ouen)
  • Collectif Red Star Bauer (Saint-Ouen)
  • Red Star Fans (Saint-Ouen)
  • Red Kaos (Grenoble)

Sportifs

  • Jérémy LABOR (Ancien joueur du Red Star)
  • Samuel ALLEGRO (Ancien joueur du Red Star et ancien délégué UNFP)
  • Fode KEBE (Ancien joueur du Red Star)
  • Vincent FOURNEUF (Ancien joueur du Red Star)
  • Bachibou KOITA (Ancien joueur du Red Star)
  • Mohammed DIAKITE (Ancien joueur du Red Star)
  • Elysée M’BANZA (Ancien joueur du Red Star)
  • Jérémy GAZEAU (Ancien joueur du Red Star)
  • Loïc GHILI (Ancien joueur du Red Star)
  • Christophe  HAGUY (Ancien joueur du Red Star)
  • Julien CARLES (Ancien joueur du Red Star)
  • Ibrahima TOUNKARA (Ancien joueur du Red Star)
  • Alhaji BALDE (Ancien joueur du Red Star)
  • Youssouf DAO (Ancien joueur du Red Star)
  • Yannick BERTHIER (Ancien joueur du Red Star)
  • Massire KANTE (Ancien joueur du Red Star)
  • Red Star Olympique Audonien – section boxe

Soutiens culturels et artistiques

  • 8’6 CREW  (musiciens)
  • GONNA GET YOURS  (musiciens)
  • John King (écrivain)
  • Les Ramoneurs de Menhirs  (musiciens)
  • LORAN Berurier Noir (musicien)
  • Zerocalcare (auteur de bandes dessinées)
  • Kris (Scénariste de bandes dessinées)
  • Steeve TIENTCHEU (comédien)
  • Virginie DESPENTES (écrivaine et réalisatrice)
  • CASEY (musicienne)
  • Les éditions LIBERTALIA (maison d’édition indépendante)
  • Philippe BONNOT chanteur du groupe Two Tone Club (musicien)
  • Gilles ROCHIER (auteur de Bandes dessinées)
  • SPORTO KANTES (musiciens)
  • CHERIBIBI (revue de culture populaire)
  • Benoït HEIMERMAN (éditeur)
  • REMEDIUM (auteur de Bandes dessinées)
  • HAZEM (animateur de la salle Le Molotov)
  • Pierre-Louis BASSE (écrivain et journaliste)
  • Philippe GARGOV (auteur, membre du collectif Les Dé-managers)
  • Damien DOLE (journaliste chez Libération)
  • Jérôme LATTA (rédacteur en chez Les Cahiers du football)
  • Los Tres Puntos (musiciens)
  • Éric Hazan (éditeur de la maison d’édition La Fabrique)

Mouvements sociaux et personnalités politiques

  • Marie-George BUFFET (Députée de Seine-Saint-Denis et ancienne ministre des sports)
  • Stéphane PEU (député de Seine-Saint-Denis)
  • Olivier BESANCENOT (militant et ancien Porte parole du NPA)
  • Cécile CUKIERMAN (sénatrice de la Loire et conseillère  régionale Auvergne Rhone Alpes)
  • Eric Piolle (Maire de Grenoble)
  • Eric COQUEREL (député de Seine-Saint-Denis)
  • Jean-Luc MELENCHON (Député des Bouches-du-Rhône et candidat à la Présidentielle 2022)
  • Clémentine AUTAIN (Députée de Seine-Saint-Denis)
  • François RUFFIN (journaliste, essayiste, documentariste et député de la Somme)
  • Benoît HAMON (ancien ministre délégué à l’ESS et ancien ministre de l’Éducation Nationale)
  • Henri LELORRAIN (ancien élu au sport de la Ville de Saint Ouen)
  • Fabien ROUSSEL (député du Nord et candidat à la Présidentielle 2022)
  • Association Bondy AUTREMENT (association)
  • Annick COUPE (porte parole d’Attac France)
  • Raphaël PRADEAU (porte parole d’Attac France)
  • Jean-Batiste EYRAUD (porte parole Association Droit Au Logement)
  • Simon DUTEIL (co-délégué général de l’Union syndicale Solidaires)
  • Eric BEYNEL (ancien porte-parole de Solidaires)
  • Benoît TESTE (secrétaire général FSU)
  • FSU (syndicat)
  • Fédération Sud Santé Sociaux (syndicat)
  • SNEP-FSU (syndicat)
  • Philippe VILLECHALANE (porte parole de l’APEIS)
  • L’aprèsM (plateforme d’entraide citoyenne des quartiers nord de Marseille)
  • Kamel GUEMARI (syndicaliste et animateur de l’aprèsM)
  • Sud Industrie Francilien (syndicat)
  • Philippe SULTAN (membre de la Fondation COPERNIC)
  • Didier BOURGUOIN (trésorier national adjoint de la FSU)
  • Ronan Evain (directeur de Football Supporters Europe)
  • Yasmina Kettal (collectif inter urgences)

Personnalités académiques

  • Pierre BARTHELEMY (Avocat de l’Association Nationale des Supporters)
  • Nicolas HOURCADE sociologue spécialiste des supporters de football
  • Pierluigi SPAGNOLO (auteur de « I ribelli degli stadi » et de « Contro il calcio moderno »)
  • Cyril POCREAUX (rédacteur en chef adjoint de Fakir)
  • Mickaël CORREIA  (journaliste et auteur de « Une histoire populaire du football »)
  • Sébastien LOUIS (historien et chercheur)
  • Jean VIGREUX (historien et co-auteur de Rino Della Negra Footballeur et Partisan)
  • Dimitri MANESSIS (historien et co-auteur de Rino Della Negra Footballeur et Partisan)
  • Nicolas KSSIS MARTOV (journaliste)
  • Julien SOREZ  (historien du sport)
  • François DA ROCHA CARNEIRO (historien du sport)
  • Didier REY (historien du sport)
  • Marion FONTAINE (historienne du mouvement ouvrier)
  • Fabien ARCHAMBAULT (historien)
  • Daniel PARIS-CLAVEL (journaliste)
  • Sébastien THIBAULT (docteur en sciences politique et essayiste)
  • Patrick MIGNON (sociologue du sport)
  • Stéphane ALLIES (journaliste)
  • Donatien HUET (journaliste)
  • Ludovic LESTRELIN (sociologue du sport)

JOP 2024: 130 pays dans 130 collèges

Les politiques départementales donnent depuis de nombreuses années la priorité à l’éducation, à la réussite de toutes et tous. Dans la poursuite cet objectif politique et dans le cadre des jeux olympiques et paralympiques de 2024, le département a voté le 19 mai la mise en place du dispositif « 130 pays dans 130 collèges ».


En effet, les jeux olympiques et paralympiques peuvent être un formidable levier de réussite éducative pour les 79 000 collégien·ne·s des collèges publics de Seine-Saint-Denis. Pour cela nous proposons de nous appuyer davantage sur le sport comme outil d’émancipation, en valorisant l’importance de la paix et de l’amitié entre les peuples, et en favorisant la découverte de la culture et de l’histoire de tous les pays.

La mise en place par le Département en lien avec l’Éducation Nationale du projet « 130 pays dans 130 collèges » correspond à cette volonté. Le principe est simple : proposer aux 130 collèges de représenter l’un des 205 pays participant aux Jeux de 2024.

Chaque collège sera accompagné par le Département pour mener un programme d’actions pluridisciplinaire autour de ce pays.
Ce dispositif « 130 pays dans 130 collèges » a ainsi pour objectifs de :

  • Faciliter l’appropriation des Jeux par les équipes éducatives et les collégien·ne·s en se saisissant de leur dimension européenne et internationale;
  • Travailler sur l’histoire et la mémoire des jeux olympiques et paralympiques;
  • Renforcer et accroître les dispositifs d’éducation par le sport;
  • Contribuer à l’élargissement de l’offre de pratique sportive des collégien·ne·s;
  • Valoriser les acteurs.rices du territoire, dont les athlètes de haut niveau;
  • Valoriser l’inclusivité (handicap et égalité) via le travail sur les valeurs;
  • Favoriser l’ouverture au monde en favorisant la coopération avec des établissements étrangers.

Parce que tout projet se conçoit à partir des envies, du contexte et des besoins identifiés par chacun des collèges volontaires, différents niveaux d’intervention (bronze, argent, or), correspondant à trois niveaux d’engagement, ont été prévus.

  • BRONZE : Le collège souhaite engager des interventions ponctuelles pour 2 à 3 classes. Ces actions à réaliser par le collège, accompagné par le Département peuvent être de plusieurs ordres :
    • Repas à thème en lien avec le pays choisi (1 fois par trimestre)
    • Atelier(s) pédagogique(s) et sportif(s)
    • Atelier sur les Jeux (culture sportive, histoire des Jeux…)
    • Sortie en lien avec le pays choisi avec le soutien financier du Département

  • ARGENT : Le collège s’engage pour des classes thématisées jeux olympiques et para olympique et un événement de restitution construit par les élèves et des parents. Les actions pourraient alors être les suivantes :
    • Rencontre avec une association en lien avec le pays choisi
    • Rencontre(s) avec un·e athlète
    • Projet de solidarité en Seine-Saint-Denis en lien avec le pays choisi
    • Action culturelle autour de la thématique « art et sport » via un dispositif départemental : « Culture et Art au Collège », une résidence « In Situ » ou un autre dispositif dédié

  • OR : Le collège s’engage pour 1 niveau scolaire thématisé Jeux olympiques et paralympiques, avec une valorisation renforcée. Ces actions peuvent par exemple être les suivantes
    • Soutien à des ateliers et des visites tout au long de l’année scolaire
    • Mise en place d’une « résidence sportive » dans le collège
    • Construction d’un voyage scolaire au sein du pays choisi (si européen) avec l’appui du Département. Pour cela, l’engagement du collège sur 2 ans est nécessaire.

Pour les niveaux or et argent, il est demandé aux établissements de travailler en interdisciplinarité, et de présenter des projets associant au moins des disciplines telles que les langues vivantes ou anciennes, l’histoire géographie, les sciences de la vie et de la terre, en plus de l’enseignement physique et sportif.

L’inscription du projet dans le niveau Or nécessite ainsi la mise en place d’une résidence AGORA ou In Situ déjà en cours et pluriannuelle ou à monter sur plusieurs années pour faire héritage, ou d’une résidence sportive, nouveau dispositif départemental qui fera l’objet d’une délibération cadre spécifique puisque sa vocation sera de perdurer au-delà des JOP de 2024.
Son objectif sera de créer un lien durable entre un club et un collège afin de construire au sein de l’établissement, au bénéfice de l’ensemble des élèves, un programme d’interventions du club dans le collège permettant de travailler les questions de mixité, de lutte contre les discriminations, de handicap, d’insertion et d’orientation professionnelle, de sport santé, d’ouverture par l’ailleurs, de citoyenneté ou de climat scolaire, ainsi que des rencontres sportives interclasse, des échanges avec des athlètes de haut niveau, des déplacements dans les infrastructures du club, etc. Une enveloppe de 5000€ maximum sera ouverte à chaque collège souhaitant s’inscrire dans le cadre de ce dispositif.

Les boutiques écoles, une politique innovante d’aide à la création d’entreprise

Remettre le pied à l’étrier et assurer le succès d’une création de commerce, c’est le concept de la boutique en Scène qui s’adresse aux allocataires du RSA de Seine-Saint-Denis et aux habitants d’Epinay-sur-Seine, où le magasin a été inauguré le 13 avril. 

Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), avril 2022. Cette boutique, qui fait aussi café est un lieu pédagogique pour permettre à ceux qui le souhaitent d'apprendre à lancer son commerce. /Stéphane Ouradou

Cette boutique est un lieu pédagogique pour permettre à ceux qui le souhaitent d’apprendre à lancer son commerce.

Cette démarche est issue d’une réflexion menée par les élus du conseil départemental. L’objectif était d’innover en matière d’insertion. Aujourd’hui, grâce à cette boutique école, des allocataires du RSA vont pouvoir créer et tester leur entreprise.

Cette démarche a été testé en lien avec la coopérative Pointcarré qui a été choisie par le conseil départemental pour accueillir des allocataires du RSA et leur permettre de monter et tester leur propre activité commerciale. La coopérative Pointcarré qui tient un fablab, un café et une boutique d’objets de créateurs locaux a été retenue pour mettre sur pied une boutique école expérimentale réservée aux allocataires du RSA.

Un endroit où l’on peut avoir le droit à l’erreur : c’est en résumé la philosophie de la boutique école que nous avons fait le choix d’expérimenter en Seine-Saint-Denis pour les allocataires du RSA. Imaginer son emploi et ouvrir son entreprise quand on est aux minima sociaux est une sacrée prise de risque que le Département souhaite atténuer, en permettant aux créateurs restés longtemps éloignés du monde du travail de se tester avant de se jeter dans le grand bain.

Ces politiques innovantes en terme d’insertion sont d’autant plus nécessaire dans notre département que la Seine-Saint-Denis est le deuxième département de France en pourcentage de la population au RSA, soit plus de 100 000 bénéficiaires, répartis sur plus de 83 500 ménages. Et l’enjeu financier est de taille : l’allocation représente pour la collectivité de Seine-Saint-Denis la somme de 520 M€ dont plus de 200 M€ non compensés par l’Etat par an.

L’autre marqueur économique du 93 est en effet le nombre de créations d’entreprise enregistrées chaque année, entre 28 000 et 32 000.

Les deux éléments combinés -nombre d’allocataires du RSA et de nouveaux patrons- justifient à eux-seuls l’expérimentation de cette future boutique. Elle pourrait accueillir une dizaine de premiers bénéficiaires à partir de l’automne, pour quatre mois d’apprentissage en conditions réelles.

Le second objectif des boutiques école est de revitaliser des centre-villes de Seine-Saint-Denis.