Eric Zemmour condamné : le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit !

Je me suis rendue avec Stéphane Troussel, le 17 janvier, aux conclusions du procès d’Éric Zemmour au tribunal de Paris, suite au propos qu’il avait tenu le 29 septembre 2020 concernant les mineurs non accompagné. Pour la 3e fois Éric Zemmour a été condamné pour propos racistes et incitation à la haine raciale. Cette nouvelle condamnation repose le renforcement de la loi Gayssot pour rendre inéligibles les personnes condamnées pour de tels actes, comme l’a proposé Fabien Roussel le 2 décembre 2021 à l’assemblée nationale et qui a été rejeté par l’ensemble de la droite et de l’extrême droite.

Eric Zemmour a été condamné une nouvelle fois pour ses propos isolés en 2020 sur la chaîne CNEWS à l’encontre des mineurs étrangers isolés qu’il avait qualifié de « voleurs » de « violeurs » et « d’assassins ». Nous espérons que cette décision de justice importante va marquer un coup d’arrêt à l’escalade et la banalisation de tous ces discours racistes qui n’ont d’autre but que de fracturer notre société. Voilà donc maintenant 3 fois qu’Eric Zemmour est condamné pour provocation à la haine raciale. Trois fois que la justice lui rappelle, quoi qu’il en dise, que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Une question se pose : un multirécidiviste doit-il pouvoir être candidat à une élection ?

Je ne le pense pas, et, à l’image de la motion présenté par Fabien Roussel à l’Assemblée nationale le 2 décembre 2021 et qui a été rejeté en bloc par la droite, je considère qu’il est temps de porter ce débat sur le plan législatif et politique.

On peut voir aussi dans cette condamnation un rappel fort de la mission d’accueil que doit honorer la France envers ces enfants qui fuient la misère et la guerre. C’est pour défendre cette mission que le Département de la Seine-Saint-Denis et de nombreux autres Départements s’était constitué partie civile dans cet affaire.

Parce que nous n’acceptons pas qu’une femme soit violentée, tuée car elle est femme : Appel commun

⚠ Déclaration commune de Emmanuelle Allaire, conseillère municipale d’Epinay-sur-seine, Labbe Pascale vice-présidente au conseil départemental sur l’égalité femmes hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, de Corinne Cadays Delhome conseillère déléguée en charge de la lutte contre les discriminations et politiques d’égalité à plaine commune et d’Emilie Lecroq conseillère départementale du canton Saint-Ouen, Epinay-sur- seine, l’Île Saint-Denis

Alors que se clôturait la semaine pour l’éradication des violences faîtes aux femmes, le 26 novembre, un femme était victime du 104e féminicide depuis le début de l’année. 104 de trop !

En effet, une femme de 44 ans a été tuée à coups de couteau, vendredi, au pied de son immeuble à Épinay-sur-Seine, par son compagnon. Ce meurtrier, âgé de 51 ans, avait été condamné le 25 juillet à un an de prison, dont six mois ferme, pour des menaces et violences commises sur sa compagne.

Cette femme, cette victime avait déjà alerté avec un téléphone de grave danger sur les agissements de cette homme le 5 octobre, alors qu’il se trouvait en bas de chez elle. Suite à ce signalement une partie du sursis du quinquagénaire avait été révoquée, et il était retourné en prison. Il avait finalement été libéré, le 17 novembre sans que personne n’est été averti de sa sortie de prison.Si les deux filles du couple n’étaient pas sur place au moment du crime, elles attendaient le retour de leur maman dans leur appartement.

Nos pensées vont, tout d’abord aux enfants, à la famille et aux proches de Bouchra tuée par son ex conjoint. Dans le même temps une question vient en urgence sur nos lèvres, comment cet homme a pu se rapprocher ainsi du domicile de son ex compagne alors même qu’elle bénéficiait d’un dispositif de protection ?

Au delà de l’émotion, ce 104e féminicide en 2021, rappelle tragiquement l’insuffisance des moyens pour lutter contre ce fléau.

Nous associons aux revendications portés par les associations féministes pour mettre en place l’ensemble des moyens nécessaires pour lutter contre ces meurtres avec dans un premier temps l’augmentation d’un milliard d’euros du budget dédié à cette question.

Commémoration du 17 octobre 1961

J’ai participé à la première commémoration du 17 octobre 1961, en présence de Djamila Amrane.

Cette commémoration, accompagné de l’inauguration de la plaque pour rendre hommage aux victimes, était un moment important pour les Audonien.ne.s.

Cet action est un acte symbolique fort qui participe à ne pas oublier ce crime d’État que d’autres ont tant de mal à reconnaître.

Mon intervention à l’occasion de l’installation du conseil départemental

Comme présidente du groupe Communiste, Insoumis et Citoyens, j’ai pris la parole à l’occasion de l’installation du conseil départemental de la Seine Saint Denis
« …Poursuivre les politiques engagées pour répondre aux urgences dans lesquelles se trouvent les habitant.es »
« Redonner du sens à la gauche …ces valeurs transformatrices…Réinventer la gauche afin qu’elle soit porteuse de politique de transformation sociale, économique et écologique, capable de répondre aux défis du 21eme siècle, capable de répondre à la crise démocratique que nous connaissons… »