A l’appel de l’intersyndical départemental, j’étais présente devant l’ARS, le 11 janvier, pour dénoncer la situation des hôpitaux et plus généralement de l’accès aux soins.
La fermeture des urgences pédiatriques de l’hôpital Delafontaine témoigne de cette situation qui trouve beaucoup de ses causes dans les politiques d’austérité budgétaire qu’ont subie les hôpitaux ces dernières décennies.
Ceci alors que la Seine-Saint-Denis est l’un des départements les plus touchés par la pandémie et que ce territoire est déjà sous doté en matière de lits hospitaliers. C’est pour poursuivre cette bataille pour l’accès à des soins de qualité pour toutes et tous que je serai également le 12 janvier devant l’Hôpital Beaujon avec Fabien Roussel
C’est avec beaucoup de fierté que j’ai participé avec Paulette Fost et Karim Bouamrane, à la cérémonie pour inaugurer la place du marché du Vieux Saint-Ouen, la place Michel Carruelle. Merci à Aimée Carruelle, sa famille et ses proches. Merci à la Ville de Saint-Ouen sur Seine pour cette initiative.
Voici les quelques mots que j’ai prononcé ce matin à cette occasion
Je n’ai pas connu Michel quand j’étais adulte mais tout le monde me l’a dit, Michel faisait partie de ses hommes, qui malgré les changements de la vie, n’oublie pas d’où il viennent, n’oublie pas les valeurs qui ont fondé leur engagement politique.
Ouvrier professionnel Michel Caruelle a assumé le rôle de secrétaire de section du PCF à Saint-Ouen. Il a été par la suite élu aux côté de Fernand Lefort puis aux côté de Paulette Fost.
Avec Paulette, il fut maire adjoint et travailla à définir les politiques de logements et d’urbanisme. Il fut également président de l’office municipal des sports. Michel a participé à construire Saint-Ouen, à faire de Saint-Ouen une ville pour toutes et tous, une ville riche de sa diversité, une ville populaire aux portes de Paris.
Et je dois dire que rendre hommage à Michel, inaugurer ici une place à son nom, au milieu d’un quartier concerné par ANRU qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie des habitants tout en maintenant cette mixité sociale qui fait la richesse de notre ville ; rendre hommage à Michel sur cette place qui se situe à quelques mètres du futur village olympique, est tout un symbole.
Plus qu’une simple plaque à dévoiler, cette inauguration de place fait peser sur nous élus, une responsabilité politique forte, celle de poursuivre, renforcer et actualisé l’héritage que des élus comme Michel nous ont légué que ce soit en terme d’urbanisme, de logement ou de sport pour tous.
Comme président de l’Office Municipal des Sports, Michel avait pour objectif d’associer le plus grand nombre à la prise de décision. Il se battait au quotidien pour faire en sorte que le pouvoir de décider ne soit pas réservé uniquement à une élite mais qu’il puisse être remis dans les mains de tous, quelques soient leurs sexes, la couleur de leur peau, leurs classes sociales. Michel s’est ainsi battu localement pour l’épanouissement de chacun afin de permettre l’épanouissement de tous, pour faire vivre une part de communisme sur notre ville.
A l’heure où l’abstention ne cesse de croître ; a l’heure où les citoyens sont de plus en plus éloignés des lieux de pouvoir, de la chose publique, il nous faut reprendre ce chemin afin de permettre à chacun de devenir acteur et actrice de notre devenir commun.
Avant de finir juste quelques mots. Michel était un grand homme car il avait la chance d’avoir à ces côté une grande dame. Aimée n’a de cesse d’être tourné vers les autres au travers de ces actions associatives comme politique. Elle est une personne repère pour beaucoup d’entre nous et pour beaucoup d’habitants de son quartier le vieux Saint-Ouen. Quiconque a déjà accompagné Aimée sur ce marché la samedi matin peut en témoigner ! A l’occasion de cet hommage, je souhaite également saluer l’engagement d’Aimée tout comme celui d’Agnès pour le service public et la réussite de toutes et tous.
Je suis fière d’avoir participé, avec d’autres élu-e-s, à faire en sorte qu’un groupe de collègien-nes du collège Joséphine Baker de Saint-Ouen puisse participer la cérémonie pour l’entrée au panthéon de Joséphine Baker aujourd’hui.
Seul collège à porter ce nom en Île de France, l’équipe pédagogique du collège a entamé, depuis plusieurs mois maintenant, un projet avec les élèves de l’établissement pour retracer les différents moment de la vie de Joséphine Baker. Ils ont ainsi été visité le château de Joséphine Baker en Dordogne où Joséphine habitait avec les 12 enfants qu’elle avait adopté.
Femme artiste, femme de combat, femme résistante, femme d’idées !Avec l’entrée de Joséphine Baker, nous poussons toujours plus loin la reconnaissance vis-à-vis des femmes dans le combat dans la résistance, dans le combat pour l’émancipation et le progrès. Car comme d’autres Joséphine Baker, a contribué à la construction de la Nation française et de ses principes républicains.
Depuis le début de l’année, c’est la 5e fois que nous nous mobilisons avec les parents d’élèves de Saint-Ouen, pour exiger des moyens supplémentaires pour la réussite des enfants. Au manque D’AESH, d’infirmières, de psychologues,… Il y a également les manques de professeurs. Sur seulement 7 écoles de la ville, c’est 137h de cours dont les enfants ont été privés faute de remplacements. Ce n’est pas acceptable !
De plus, alors que nous sommes en pleine crise sanitaire, l’infirmière scolaire du collège Michelet intervient aujourd’hui dans les 5 écoles maternelles et élémentaires environnantes (Michelet, Irène et Frédéric Joliot Curie) et gère donc 1500 élèves. Cette situation prive les enfants d’un suivi sanitaire en peine période de crises. C’est scandaleux. Les conditions d’études sont des éléments essentiels pour la réussite des jeunes de notre territoire. L’éducation nationale doit prendre ses responsabilités.
Comme je me suis déjà adressé au DASEN pour soutenir les revendications des parents d’élèves, je m’adresserai demain au ministre de l’éducation nationale pour exiger des moyens humains supplémentaire pour la réussite de tous les séquano-dyonisiennes et les séquano-dyonisiens.
En cette journée internationale des droits de l’enfant, avec mes collègues du groupe « à gauche » Kadeissa DiagneJamila M’barki et Denis Vemclefs nous avons parrainé / marrainé collectivement avec leurs profs les élèves sans papier des lycées Blanqui et Cachin.
Merci à RESF et ses militant e s ( Yasmine Kavass Francine Lemaire Myriam douci …pour Saint-Ouen ).
. Cette action aura également été l’occasion d’informer l’action de 80 élus de Seine-Saint-Denis, à l’initiative des conseillers départementaux du groupe « Communistes, Insoumis et Citoyens » de Seine-Saint-Denis, aupres du préfet pour exiger que les rendez vous de demande de régularisation ne soient pas uniquement dématérialisées et que les rendez vous physique puisse reprendre leur place.
Ils vivent ici, ils étudient ici, ils doivent rester ici !
Après le vote à l’unanimité au conseil de Paris pour le maintien de la maternité de Bichat, le conseil départemental a voté le 16 novembre 2021, à l’unanimité, un vœu exigeant une revisite du projet de l’hôpital Saint-Ouen/Grand Paris Nord afin d’augmenter le nombre de lits, de soignants sur le territoire nord parisien comme sur l’ensemble du département.
Ce vœu encourage les mobilisations du collectif « Pas ça pas là pas comme ça » et du comité de défense de Bichat et Beuajon. J’ai d’ailleurs participé avec eux le 22 novembre 2021 au rassemblement du comité de défense de Bichat et Beaujon, la cgt Bichat pour rappeler à Martin Hirsch nos exigences: Pas de fermeture de lits, pas de suppression de postes de soignants, et pas d’implantation d’une usine hospitalière en plein centre ville.
En séance de l’assemblée départementale ce jeudi, lors de l’examen des dotations de fonctionnement dans les collèges, comme présidente du groupe et conseillère départementale de Saint-Ouen / l’Ile-Saint-Denis / Épinay-sur-Seine, j’ai rappelé le manque de moyens pour l’éducation dans notre département. J’ai également affirmé notre soutien aux enseignant-e-s, aux collégien-ne-s et à leurs parents, et particulièrement pour une reconsidération des accompagnants pour les élèves en situation de handicap et au mouvement des professeurs d’EPS pour obtenir la construction et la rénovation des installations sportives sur notre territoire, le tout dans le seul bénéfice des élèves.