École : La sélection et les inégalités ne sont pas une fatalités!

Depuis la rentrée de janvier, les conditions de travail des élèves, du personnel enseignant, des acteurs et actrices du monde de l’éducation nationale… se sont encore fortement dégradées. Les manques de personnel, de remplaçants… que nous dénoncions déjà à la rentrée de septembre ont atteint leur apogée en janvier au détriment des enfants et des conditions de travail et d’études de l’ensemble du monde éducatif.

Aujourd’hui, l’École ne peut pas assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles. Les retours au compte-gouttes des élèves rendent encore plus difficiles les conditions d’apprentissage.

Les responsables sont Jean Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale et le gouvernement Macron, avec leurs changements incessants, leurs protocoles impossibles à mettre en place et plus généralement l’absence de moyens pour assurer le fonctionnement de l’Education.

Les écoles, collèges et lycées doivent avoir les moyens de fonctionner en toute sécurité. C’est pour ces raisons que les parents d’élèves, les organisations syndicales, l’ensemble de la communauté éducative se mobilise chaque jeudi depuis le jeudi 13 janvier afin de dénoncer les conditions de travail et d’étude, faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.

Je soutiens les enseignant-e-s, les personnels non-enseignants, les parents d’élèves et leurs organisations dans leurs mobilisations.

Il est temps qu’enseignant-e-s, parents d’élèves et élèves, gagnent enfin auprès de l’Etat, une politique sanitaire cohérente. Cela passe par:

  • la fourniture par l’Education nationale du matériel de protection pour ses personnels ; des masques FFP2 ou au minimum chirurgicaux, des capteurs de CO2, des purificateurs d’air lorsque c’est nécessaire ;
  • des moyens humains pour assurer l’ensemble des missions, dont les remplacements et le recrutement d’urgence de tous les personnels nécessaires pour la continuité du service publique de l’éducation et de l’enseignement ;
  • un nouveau protocole qui fasse l’objet d’une réelle concertation avec les enseignant-e-s, les parents et les élèves.

Nous réaffirmons notre soutien à tous/tes les concerné-e-s de la sphère éducative et nous soutiendrons tous les actions qu’ils/elles jugeront nécessaires d’entreprendre.

Eric Zemmour condamné : le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit !

Je me suis rendue avec Stéphane Troussel, le 17 janvier, aux conclusions du procès d’Éric Zemmour au tribunal de Paris, suite au propos qu’il avait tenu le 29 septembre 2020 concernant les mineurs non accompagné. Pour la 3e fois Éric Zemmour a été condamné pour propos racistes et incitation à la haine raciale. Cette nouvelle condamnation repose le renforcement de la loi Gayssot pour rendre inéligibles les personnes condamnées pour de tels actes, comme l’a proposé Fabien Roussel le 2 décembre 2021 à l’assemblée nationale et qui a été rejeté par l’ensemble de la droite et de l’extrême droite.

Eric Zemmour a été condamné une nouvelle fois pour ses propos isolés en 2020 sur la chaîne CNEWS à l’encontre des mineurs étrangers isolés qu’il avait qualifié de « voleurs » de « violeurs » et « d’assassins ». Nous espérons que cette décision de justice importante va marquer un coup d’arrêt à l’escalade et la banalisation de tous ces discours racistes qui n’ont d’autre but que de fracturer notre société. Voilà donc maintenant 3 fois qu’Eric Zemmour est condamné pour provocation à la haine raciale. Trois fois que la justice lui rappelle, quoi qu’il en dise, que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Une question se pose : un multirécidiviste doit-il pouvoir être candidat à une élection ?

Je ne le pense pas, et, à l’image de la motion présenté par Fabien Roussel à l’Assemblée nationale le 2 décembre 2021 et qui a été rejeté en bloc par la droite, je considère qu’il est temps de porter ce débat sur le plan législatif et politique.

On peut voir aussi dans cette condamnation un rappel fort de la mission d’accueil que doit honorer la France envers ces enfants qui fuient la misère et la guerre. C’est pour défendre cette mission que le Département de la Seine-Saint-Denis et de nombreux autres Départements s’était constitué partie civile dans cet affaire.

Parce que nous n’acceptons pas qu’une femme soit violentée, tuée car elle est femme : Appel commun

⚠ Déclaration commune de Emmanuelle Allaire, conseillère municipale d’Epinay-sur-seine, Labbe Pascale vice-présidente au conseil départemental sur l’égalité femmes hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes, de Corinne Cadays Delhome conseillère déléguée en charge de la lutte contre les discriminations et politiques d’égalité à plaine commune et d’Emilie Lecroq conseillère départementale du canton Saint-Ouen, Epinay-sur- seine, l’Île Saint-Denis

Alors que se clôturait la semaine pour l’éradication des violences faîtes aux femmes, le 26 novembre, un femme était victime du 104e féminicide depuis le début de l’année. 104 de trop !

En effet, une femme de 44 ans a été tuée à coups de couteau, vendredi, au pied de son immeuble à Épinay-sur-Seine, par son compagnon. Ce meurtrier, âgé de 51 ans, avait été condamné le 25 juillet à un an de prison, dont six mois ferme, pour des menaces et violences commises sur sa compagne.

Cette femme, cette victime avait déjà alerté avec un téléphone de grave danger sur les agissements de cette homme le 5 octobre, alors qu’il se trouvait en bas de chez elle. Suite à ce signalement une partie du sursis du quinquagénaire avait été révoquée, et il était retourné en prison. Il avait finalement été libéré, le 17 novembre sans que personne n’est été averti de sa sortie de prison.Si les deux filles du couple n’étaient pas sur place au moment du crime, elles attendaient le retour de leur maman dans leur appartement.

Nos pensées vont, tout d’abord aux enfants, à la famille et aux proches de Bouchra tuée par son ex conjoint. Dans le même temps une question vient en urgence sur nos lèvres, comment cet homme a pu se rapprocher ainsi du domicile de son ex compagne alors même qu’elle bénéficiait d’un dispositif de protection ?

Au delà de l’émotion, ce 104e féminicide en 2021, rappelle tragiquement l’insuffisance des moyens pour lutter contre ce fléau.

Nous associons aux revendications portés par les associations féministes pour mettre en place l’ensemble des moyens nécessaires pour lutter contre ces meurtres avec dans un premier temps l’augmentation d’un milliard d’euros du budget dédié à cette question.

Éducation en Danger: Les acteurs se mobilisent!

Depuis le début de l’année, c’est la 5e fois que nous nous mobilisons avec les parents d’élèves de Saint-Ouen, pour exiger des moyens supplémentaires pour la réussite des enfants. Au manque D’AESH, d’infirmières, de psychologues,… Il y a également les manques de professeurs. Sur seulement 7 écoles de la ville, c’est 137h de cours dont les enfants ont été privés faute de remplacements. Ce n’est pas acceptable !

De plus, alors que nous sommes en pleine crise sanitaire, l’infirmière scolaire du collège Michelet intervient aujourd’hui dans les 5 écoles maternelles et élémentaires environnantes (Michelet, Irène et Frédéric Joliot Curie) et gère donc 1500 élèves. Cette situation prive les enfants d’un suivi sanitaire en peine période de crises. C’est scandaleux. Les conditions d’études sont des éléments essentiels pour la réussite des jeunes de notre territoire. L’éducation nationale doit prendre ses responsabilités.

Comme je me suis déjà adressé au DASEN pour soutenir les revendications des parents d’élèves, je m’adresserai demain au ministre de l’éducation nationale pour exiger des moyens humains supplémentaire pour la réussite de tous les séquano-dyonisiennes et les séquano-dyonisiens.

Marrainage d’enfants sans papiers avec RESF

En cette journée internationale des droits de l’enfant, avec mes collègues du groupe « à gauche  » Kadeissa Diagne Jamila M’barki et Denis Vemclefs nous avons parrainé / marrainé collectivement avec leurs profs les élèves sans papier des lycées Blanqui et Cachin.

Merci à RESF et ses militant e s ( Yasmine Kavass Francine Lemaire Myriam douci …pour Saint-Ouen ).

.⚠️ Cette action aura également été l’occasion d’informer l’action de 80 élus de Seine-Saint-Denis, à l’initiative des conseillers départementaux du groupe « Communistes, Insoumis et Citoyens » de Seine-Saint-Denis, aupres du préfet pour exiger que les rendez vous de demande de régularisation ne soient pas uniquement dématérialisées et que les rendez vous physique puisse reprendre leur place.

📌Ils vivent ici, ils étudient ici, ils doivent rester ici !


Commémoration du 17 octobre 1961

J’ai participé à la première commémoration du 17 octobre 1961, en présence de Djamila Amrane.

Cette commémoration, accompagné de l’inauguration de la plaque pour rendre hommage aux victimes, était un moment important pour les Audonien.ne.s.

Cet action est un acte symbolique fort qui participe à ne pas oublier ce crime d’État que d’autres ont tant de mal à reconnaître.

Intervention sur la centralisation du RSA, au Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis

Comme Présidente de notre groupe, je suis intervenue sur l’expérimentation de la recentralisation du RSA. Une recentralisation et non une renationalisation car l’Etat a acté un transfert de solidarité nationale sur les recettes de notre Département.
Il n’y a donc toujours pas un retour plein et entier à la solidarité nationale comme nous le réclamons depuis 2004, année du transfert de cette allocation individuelle de solidarité, alors RMI, à notre collectivité.
Si nous accueillons tout de même favorablement cette recentralisation qui marque la fin d’une injustice et va dégager des marges de manœuvre financières pour renforcer les dispositifs d’insertion et prendre, ce que nous porterons lors de la préparation budgétaire 2022, des mesures utiles à la population, le chemin reste long pour obtenir de l’État une complète réparation.
Rien n’est fini, tout commence.

Voici un appel signé par près de 150 élu-e-s de l’Ile de France sur ce sujet

Mon intervention à l’occasion de l’installation du conseil départemental

Comme présidente du groupe Communiste, Insoumis et Citoyens, j’ai pris la parole à l’occasion de l’installation du conseil départemental de la Seine Saint Denis
« …Poursuivre les politiques engagées pour répondre aux urgences dans lesquelles se trouvent les habitant.es »
« Redonner du sens à la gauche …ces valeurs transformatrices…Réinventer la gauche afin qu’elle soit porteuse de politique de transformation sociale, économique et écologique, capable de répondre aux défis du 21eme siècle, capable de répondre à la crise démocratique que nous connaissons… »